Le transport médical partagé
Depuis le 1er mars 2025, une nouvelle mesure incite à faire du Transport Médical Partagé le mode de transport de référence, issue du décret du 28 février 2025 qui en précise les règles.
Pourquoi ce décret ?
Le Transport Médical Partagé représente une avancée significative dans le domaine du transport sanitaire, offrant une alternative efficace et durable. En permettant à plusieurs patients de partager un même véhicule (TAXI ou VSL) pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux, cette approche contribue à réduire la congestion routière et les émissions de gaz à effet de serre. De plus, elle permet de mieux utiliser les ressources disponibles, tant humaines que matérielles, ce qui se traduit par une réduction des coûts pour les patients et les différentes caisses d'assurances maladies.
Le Transport Médical Partagé devient la référence, sauf si le médecin indique, sur la prescription médicale de transport, que votre état de santé est incompatible avec ce mode de transport.
Ce modèle de transport est particulièrement bénéfique pour les zones rurales, où l'accès aux soins peut être limité par la distance et le manque de moyens de transport adaptés. Pour les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite ou celles vivant dans des régions isolées, le transport médical partagé offre une solution pratique et sécurisée pour se rendre à leurs consultations et traitements. Grâce à des plateformes de coordination et de régulation, les trajets sont organisés de manière à garantir ponctualité et sécurité, améliorant ainsi la qualité de prise en charge des patients et leur accès aux services de santé. En somme, le transport médical partagé incarne une solution moderne et responsable, alignée avec les défis contemporains de la santé publique et du développement durable, notamment dans les zones rurales.
Dans la pratique, le transport partagé est organisé dans des conditions qui garantissent au patient des délais d'attente raisonnables et des détours limités. Il ne peut être proposé que si le détour qu’il occasionne pour le malade ne dépasse pas 10 kilomètres par patient transporté à partir du deuxième, dans la limite de 30 kilomètres. Par ailleurs, l’attente sur le lieu de soins, avant l’horaire programmé de sa prise en charge et à l’issue de celle-ci, ne doit pas dépasser 45 minutes au total.
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La Prescription Médicale de Transport
( ou le bon de transport )
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